La dimension éthique du massage-bien-être se place dans le respect de la singularité et dans l’espace laissé à l’altérité, dans l’accueil sans jugement de l’image inévitable que nous avons de notre interlocuteur. Comme tout un chacun, le client est porteur d’un ensemble de besoins fondamentaux. Il se doit d’être simplement accueilli comme un sujet qui n’a pas d’autre finalité que de se réinscrire sans cesse dans son histoire afin de se réaliser pleinement.
L’éthique n’est la propriété de personne et cependant elle engage la responsabilité de tous
Le métier de praticien en massages-bien-être consiste à prendre soin de cette rencontre avec soi-même, de cette dimension intime, de tout ce qui contribue au dévoilement de l’humanité de chacun. En venant pour un massage-bien-être, le client consciemment ou non, adresse un double message à son praticien : qu’il soit présent et qu’il prenne soin de la relation.
C’est ainsi qu’appréhender le massage-bien-être uniquement comme une technique à déployer est la meilleure façon pour le praticien de ne pas être au rendez-vous de cette rencontre. Car il est bien question d’une rencontre, à la fois dans une nécessaire proximité et une inévitable distance.
Extrait du dossier » La place de l’éthique et l’émergence de la spiritualité dans la pratique du massage-bien-être » rédigé par R. Daulin Fondateur de CLK Formation, Responsable des cycles Massages-Bien-Etre et Coaching de Vie, Vice Président de la FFMBE